La chirurgie cornéenne au laser

La chirurgie cornéenne au laser

Sur le principe on change la forme de la face antérieure de la cornée en fonction du ou des défauts à corriger. Cela revient à sculpter une lentille à la surface de votre œil.  A titre d’exemple pour traiter une myopie, on rend la face antérieure de la cornée plus plate. 

Le volume tissulaire retiré est toujours proportionnel à la puissance de l’amétropie que l’on cherche à corriger. Il en découle donc des limites qui sont : 

  • l’importance de l’amétropie, 
  • l’épaisseur initiale de la cornée
  • et la technique opératoire qui joue sur la profondeur de la modification.

La PKR (ou Photo-Kératectomie Réfractive) 

Utilise un laser appelé EXCIMER en surface sur la cornée. On la pratique en France depuis 1991, début de son homologation. Elle nécessite un délai de récupération de plusieurs jours et donc une incapacité de travailler (les arrêts de travail ne sont pas autorisés pour la chirurgie réfractive). La récupération visuelle est progressive à partir du 3ème jour.  Pendant les tous premiers jours elle peut aussi entraîner des douleurs oculaires contre lesquelles vous aurez un traitement adapté. 

Le LASIK (ou Laser-Assisted In-Situ Keratomileusis)

Consiste à réaliser tout d’abord un fin volet cornéen avec un laser FEMTOSECONDE. Ce volet permet d’appliquer le laser EXCIMER en profondeur, puis le volet est remis en place.
La récupération visuelle se fait en quelques heures, souvent avec une  sensation de grains de sable seulement. Elle est plus profonde que la PKR, du fait du volet cornéen, et nécessite une cornée plus épaisse, plus régulière.  On la pratique couramment depuis le milieu des années 90.

Le SMILE (ou SMall Incision Lenticule Extraction)

C’est la technique la plus récente (depuis 2011). Un lenticule intra-cornéen est réalisé par un laser FEMTOSECONDE. Il est retiré sans avoir à soulever de volet et la récupération est très proche du LASIK.
Actuellement seuls la myopie et l’astigmatisme peuvent être corrigés par cette technique. Elle obéit aux mêmes contraintes que le LASIK en termes de conditions préopératoires.